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mercredi 16 mai 2012

"Mine de rien" - CCPGEM - Ilakaka

Territoire "Potentiel minier

Le 18 mars 2008 est née, à Ilakaka, l'association CCPGEM - Cercle des 
Consultants pour la Promotion de la bonne Gouvernance de l'Exploitation Minière.

consulter leur site

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La CCPGEM compte défendre les petits prospecteurs. En attendant plus d'informations sur leurs actions, voici une source, très documentée, sur les enjeux malgaches du saphir.

Lire l'article de Naina Rakoto

Vous pouvez aussi (re)voir l'article sur les richesses malgaches de ce blog.

Mise à jour ce 25.09.2017
   "Madagsacar fournit 40% de la production mondiale de saphirs.  La région d'Ilakaka, dans le sud du pays, attire des centaines de Malgaches venus exploiter ce gisement de saphirs : hommes, femmes et enfants. Depuis 10 ans, l'ONG Bel Avenir s’emploie à scolariser ces enfants et à les sortir de l'exploitation minière. Elle est en ce moment en pleine campagne de sensibilisation à la scolarisation auprès des habitants de la région.

(source)

   Sylvaine vient du village d'Antsohamadiro, dans la vallée d'Ilakaka, l'un de ces villages qui ont poussé comme des champignons près des carrières de saphirs. A l’âge de 5 ans, ses parents l'emmènent travailler dans ces carrières. « Avant, je creusais pour chercher des pierres dans la carrière de saphirs, se rappelle-t-elle. Je devais aussi ramasser du bois. C'était difficile parce qu'on partait très tôt le matin. Il y a des jours où l'on mangeait d'autres non, ça dépendait. Quand l'école à Antsohamadiro a ouverte, j'y suis allée. Mes frères aînés eux travaillent encore dans la carrière. »

   Sylvaine est maintenant en classe de 5e. L'école des Saphirs accueille 200 enfants du village d'Antsohamadiro, dont la majorité sont d'anciens chercheurs de pierres précieuses.

   « Les familles ont compris que l’enfant est mieux à l’école, mieux à la cantine. Economiquement parlant, c’est plus rentable pour la famille, puisqu’un enfant qui travaille dans une exploitation ne sort pas beaucoup de choses. Ils sont malheureux, explique Jose-Luis Guirao, directeur de l'ONG Bel Avenir à Tulear, à l'origine de cette école. Aujourd’hui ils sont à l’école, avec une cantine,  et finalement c’est mieux pour l’enfant et pour la famille. Aujourd'hui, dans les salins d'Ankalika on sait qu'il n'y a plus d'exploitation d'enfants mais après pour les mines de saphirs dans les régions d'Ilakaka et d'autres régions à Tuléar, ça c'est loin d'être réussi. »


   La mine est l'un des secteurs qui emploient le plus d'enfants à Madagascar. Le dernier rapport du BIT, qui date de 2013, indique qu'ils sont 86 000 à y travailler."


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